Economie de l’Ile Maurice

L’économie de l’ile Maurice a été lancée par l’agriculture ; principalement par la canne à sucre. Cependant, il n’y a pas que l’agriculture qui a lancé l’économie de cette petite ile ; derrière la canne à sucre il y a le textile, le tourisme, l’activité bancaire offshore et un port-franc. Maurice est l’un des pays le plus compétitif d’Afrique.

L’industrie de la canne à sucre
L’un des végétaux le plus visible à l’ile Maurice est la canne à sucre. On la voit partout, que ce soit dans l’avion, en bus, à vélo et même à pied. Impossible de s’en échapper. On mange le sucre, on boit le rhum, on s’abrite, on s’éclaire et on s’échauffe avec le résidu qui est la bagasse. Introduite par les hollandais au xvii siècle, la canne à sucre couvre encore le tiers de la superficie totale de l’ile. La récolte est faite par quelques grands domaines, qui finalement produisent chaque année environ 500,000t de canne en fonction de la météorologie. La plantation de la canne à sucre se fait de Janvier à septembre et demande de 11 à 18 mois pour arriver à maturité. La mélasse et la bagasse les sont sous produits, et elles servent premièrement à la production d’énergie électrique. En 1974, le sucre et son sous -produit représentaient 90% des exportations, ceci entraina une forte dépendance de l’économie aux aléas du secteur. La canne à sucre fut longtemps le moteur principal de l’économie mauricienne. À l’époque des Hollandais, la canne à sucre fut principalement cultivée pour la distillation d’alcool et de l’arak.

Mais aujourd’hui le sucre est essentiellement exporté vers les pays du l’Union Européenne, en bénéficiant de la Convention de LOME. Le reste de la production est écoulé sur le marché américain. Grâce à une variété de sucres spéciaux comme le Demerava, Golden Granulated, Light and Dark Muscovada, Molasses Sugar, White Refined, Special Maws, l’ile Maurice se place parmi les dix plus gros exportateurs de sucre au monde. Fut intégré par l’économie mondiale locale, les sociétés sucrières cherchent à mettre a profit leur savoir-faire. Et c’est comme ca, en délocalisant leurs activités dans des pays de la région, les sociétés mauriciennes ont rénové ou racheté des usines sucrières dans d’autres pays membres de la SADC ( Southern Africa Developement Community) , la communauté économique regroupant des pays de l’Afrique Australe.

Le secteur de l’agricole se tourne de plus en plus sur la diversification de ses activités agricoles. La bagasse est exploitée pour la production d’énergie. Il y a d’autres activités comme l’horticulture et la production des fruits et légumes qui sont vraiment encouragés. La pêche modernise également, dorénavant l’éducation et la formation des pêcheurs priment et les techniques de pêches deviennent de plus en plus modernes. Le gouvernement de l’ile Maurice a deux buts ; premièrement faire revivre cette activité qui se décline avec le temps et deuxièmement protéger les ressources marines de nos lagons.

Le tourisme
Maurice jouit depuis quelques années d’une réputation et d’un prestige. L’ile s’est imposée comme une destination touristique par excellence. Le développement touristique a fait que Maurice s’est positionné parfaitement dans le marché du tourisme. La beauté naturelle de ses paysages, la qualité de son hébergement, la qualité de ses services, la population chaleureuse, l’amélioration de son infrastructure locale ainsi bien que la desserte aérien avec des vols directs et servant presque le globe entier ont fait que ce secteur à contribuer à l’économie de l’ile.

Grâce à des campagnes de promotions ciblées, le marché du tourisme est devenu le troisième pilier de l’économie mauricienne. Maurice est une destination qui bénéficie d’une image de qualité, évitant jusqu’ici le tourisme de masse et s’appuyant sur la générosité et la chaleur de ses habitants , le multilinguisme de la population mauricienne ainsi que la stabilité économique , sociale et politique du pays. Nous sommes conscients que le principal atout de ce pays est sa flore ; son environnement reste néanmoins important pour le développement touristique et sa continuité. La protection de la faune et de la flore reste primordiale à la préservation de son environnement naturel. En misant sur la qualité, le haut de gamme, sur la qualité de ses établissements hôteliers et à l’ouverture vers de nouveaux marchés. Dans les décennies à venir l’industrie du tourisme jouera un grand rôle sur l’économie mauricienne et elle contribuera à développer Maurice de plus belle.

Le secteur manufacturier

La zone Franche manufacturière
Environ 90,000 personnes sont employées par la zone Franche manufacturière. Elle produit quotidiennement pour l’exportation des habits, des jouets et des électroniques légères. Qui bénéficient d’investissements d’hommes d’affaires venant de Hong-Kong et de l’Europe, 2/3 des exportations mauriciennes sont réalisées par la Zone Franche.

Dorénavant l’industrie du textile mauricienne se situe parmi les meilleures au niveau du textile mondial, sur le marché de l’exportation et surtout très concurrentiel. Le label ‘’ Made in Mauritius’’ jouit d’une réputation de prestige et habille les plus grands dans le monde entier. La concurrence mondiale a fait que le textile mauricien veut mettre en avant des produits à plus forte valeur et vise des secteurs plus ciblés.

Le parti de la nouvelle économie
Avec la création des cybers cités ainsi que des services financiers, l’ile Maurice connait un nouvel essor dans le développement informatique. Ceci permet à Maurice d’être une culture de services et de référence dans la région.

Différentes pistes sont encouragées principalement le traitement des données informatisées et aussi le centre d’appels à vocation internationale. Maurice refait ses activités portuaires et son ambition est de retrouver avec un port franc moderne, le statut qui était le sien ; un port maritime inéluctable dans l’océan indien.

De plus, nous mettons tous nos efforts en vue de se faire une place dans le nouvel ordre économique mondial et pas pour autant négliger ses liens qu’elle a avec ses partenaires régionaux à travers ses initiatives et sa participation au sein des blocs de la région comme le SADC, COMESA etc.